Son parcours est un cheminement vers un accomplissement de soi plus qu’un trajet orthodoxe de peinture.

Elle peint enfant, seule façon de sortir du silence pesant en elle et autour d’elle.

A 18 ans, elle fait l’école Charpentier, puis s’arrêtera complètement de peindre, gravissant pendant 30 ans les rocailles de vicissitudes intérieures.
Elle y revient. Peindre est pour elle une libération hors du temps par l’imaginaire toujours vivant.

Elle fera les ateliers Beaux - Arts de la Ville de Paris.

En mai 2008 une exposition sur la péniche « le café Barge ».

Elle écrira dans « un train parmi tant d’autres* », collectif de mémoires de descendants de la Shoah : « l’autre qui fait corps, les mots, l’art sont des voies d’accès à l’innommable ». Antonio Ros Blasco, son ami et professeur de peinture lui dit un jour en plein atelier : « l’art nous sauve de l’angoisse de mort ».

En juin 2009, elle expose à la galerie Amtarès.
* "un train parmi tant d’autres" Memoires du convoi 6 - Edition du cherche midi 2008