Monique Braoudé - La Jarretelle

La Jarretelle

La résonance est ce qui lui est le plus cher.
H. Arendt écrit : « il n’y a pas de souffrance supportable si on ne peut la mettre en histoire ».
L’histoire pour elle se traduit par la peinture.
Ce qui lui est cher est la résonance des autres à ses propres émotions. Ces expressions d’elle-même vont faire entrer dans le rêve, et rendre apparentes, colorées les impressions indicibles du spectateur qui vibrera en retour, comme la musique s’imprime dans l’espace du corps de l’autre qui est alors branché un fragment de temps. Pour elle, rien de pire que l’autre débranché.

Les objets de la réalité se mêlent à des objets internes, ils se placent devant son esprit et non devant ses yeux. A la place de paroles, les couleurs « crissantes », par l’alchimie de leurs entrechocs, deviennent fêtes, joies et sont une régénérescence vers la vie, transformant ainsi le chaos interne.
Sentir, se souvenir, sortir des ténèbres, rien de plus magique que la création.

La luminosité est l’antidote du désespoir et apporte la pastorale aux effondrements intérieurs.
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